Exposition temporaire 2024


Gaëtan Saux, peintre, sculpteur, poète, dessinateur humoriste. Voir article vernissage
Gaëtan Saux est né en 1937 à Mazamet, fils et petit-fils de brasseurs, dès l’âge où il a su tenir un crayon il s’est mis à dessiner. Son rêve était de faire les Beaux-Arts mais il fera l’école hôtelière et travaillera à Paris puis près de Carcassonne.
En 1963 il rejoint le restaurant de son frère à Londres.
Huit ans plus tard il est à la tête d’un restaurant face à l’île Saint -Thomas l’une des îles vierges des États-Unis.
En 1970, il restaure et s’installe dans une vieille ferme nichée au cœur du Causse dans le Tarn transformée en restaurant qu’il ouvre en 1975.
C’est à cette époque qu’il se met à la soudure à partir de fers de récupération.
Pendant 30 ans il a fréquenté l’école des Beaux-Arts à Castres.
Laissez-vous surprendre par cet artiste original et foisonnant qui aime faire partager sa passion pour la peinture, l’écriture, la sculpture.
Il dessine sur des morceaux de bois, des cartons de récupération, des affiches, des cagettes, des papiers peints, souvent avec du brou de noix artisanal.
Régionaliste très inspiré par le Moyen Age, particulièrement le catharisme goût que l’on retrouve dans ses écrits et ses œuvres sur les châteaux forts
Il s’adonne à l’écriture, rédige des livres qu’il relie en cuir comme l’œuvre complète de François Villon le « Testament », de nombreux poèmes, des bandes dessinées où l’on retrouve son humour et sa poésie.
Il travaille aussi le cuir (nappe, sac, couverture de livres…)
Il élabore son encre, réalise des collages et fait du land art en faisant sécher le bois d’une manière agréable.
Il est en accord avec la nature qui lui offre toutes les possibilités de s’exprimer.
Avec ses œuvres Gaëtan joue avec les mots, les matériaux et son imagination sans limite pour un monde joyeux, atypique, créatif et toujours bienveillant.
Ce qu’en dit la presse :

1-Article de “La Dépêche” publié le 16/10/2015
PONT-DE-L’ARN
Gaëtan Saux : créateur de livres
Le 5e Salon Délire de lire se tiendra dimanche 18 octobre, toute la journée, à la salle de la Grange, au Pont-de-l’Arn. Il accueille une vingtaine d’auteurs, quatre maisons d’édition, une fresque et l’exposition de Gaëtan Saux, «Le livre objet d’art». Gaëtan Saux est un artiste du livre. Il crée des livres objets, des pièces uniques qui contiennent ses aspirations. Parmi ces créations, le «Pantangruel» de Rabelais. Un travail colossal. Il a retranscrit l’œuvre presque en totalité avec un graphisme différent à chaque page et illustré de dessins sur un catalogue de papiers peints relié en cuir avec une poignée. «Il me reste un chapitre à inscrire mais si je le termine, c’est une partie de ma vie qui fout le camp». Il a rédigé l’œuvre complète du poète François Villon, dont son œuvre principale «Le Testament» relié en cuir. Son travail foisonnant comporte de multiples facettes, la peinture, la sculpture, l’écriture et le catharisme. «J’écris beaucoup sur le catharisme et l’on me demande souvent de lire mes textes à Ferrières ou à Graulhet». Gaëtan est un artiste actif et productif. Il se lève la nuit à 3h du matin pour écrire pendant une heure avant de se recoucher. «Je suis toujours en train de créer. Quand j’écris une histoire, elle vient au fur et à mesure, de manière naturelle, mais je ne connais jamais la fin». C’est le cas d’«Apocalypse», une œuvre «grand format» en 5 tomes, composée en rime et sur un ton humoristique. Il possède un humour «posé» que l’on retrouve dans ses bandes dessinées «brèves de comptoirs» ou dans un recueil intitulé «La Dépêche, revue et corrigée». Il s’agit de détourner des titres d’articles parus dans La Dépêche du Midi : «France en faillite : un effet calculé… plutôt un mauvais calcul !». Laissez-vous surprendre par le travail original et différent de cet artiste mazamétain. «C’est ma passion. Il n’y a pas de but lucratif. Je le fais pour moi…», mais ce personnage affable aime faire partager sa passion.
J.P.-S.
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2-Article de “La Dépêche” publié le 07/12/2010
Labruguière.
Mike Brant lui a acheté une œuvre
Nichée au cœur du Causse, une vieille ferme de 200 ans abrite une passion débordante pour la sculpture, la peinture et l’écriture. Celle de Gaëtan Saux. Un nom qui interpellera sans doute tous ceux qui ont apprécié dans le passé l’excellente table du Vieux Lardicou.
A 73 ans, voici donc ce cuisinier s’épanouissant depuis sa retraite dans une activité qui révèle des talents multiples exposés aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de chez lui.
Installé dans un fauteuil, près de la cheminée où flambent les bûches, Gaëtan confie : « Mon rêve d’enfant était de faire les Beaux-Arts mais c’est l’école hôtelière qui a primé » Et de révéler un parcours professionnel qui l’a amené à rencontrer de nombreuses célébrités. Un début dans des établissements renommés de la capitale puis la gérance de Fondgrande (cité de Carcassonne) dans un établissement gastronomique et culturel. « Ce fut une expérience brève mais passionnante avec beaucoup de travail » souligne Gaëtan Saux qui, en 1963, rejoint le restaurant de son frère situé dans le quartier le plus chic de Londres. Et 8 ans plus tard, on le retrouve à la tête d’un restaurant haut de gamme situé face à l’île Saint Thomas (Iles vierges américaines)
En 1970, c’est le retour à Mazamet où il est né. C’est à cette période qu’il découvre le vieux Lardicou. « Un vrai coup de foudre. J’ai fait tous les travaux de rénovation pour ouvrir le restaurant en 1975. C’est à cette époque que je me suis mis à la soudure pour sculpter avec du fer de récupération. L’une des premières œuvres a été achetée par Mike Brant… » Aujourd’hui, Gaëtan qui expose à l’office de tourisme de Labruguière jusqu’à la fin décembre, peint sur affiches, cagettes en bois, papiers peints ou tout autre support avec du brou de noix artisanal et différents adjuvants ; sculpte suivant son ressenti et écrit des BD inlassablement.
Toujours avec un humour désarçonnant mais surtout un style qui se joue des grands classiques. Sa dernière œuvre : un travail impressionnant sur Pantagruel (d’après le texte de Rabelais) retranscrit sur un vieux bloc d’échantillons de tapisseries qui n’en revient pas encore d’avoir eu une aussi belle fin de vie.
Betty Morvan
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3-Article du “Journal d’Ici” publié le 22/02/2017
CAUCALIÈRES
Bienvenue dans un autre monde
Les anciens propriétaires du restaurant Le vieux Lardicou ont construit un univers plein d’humour et de fantaisie. Ils habitent une maison originale et singulière où les symboles et les souvenirs se côtoient.
La maison de Gaëtan et Olive Saux ne ressemble à aucune autre. Les anciens propriétaires du restaurant Le vieux Lardicou ont fait de leur maison un lieu qui leur ressemble. Chaleureux, raffiné, plein de joie, de surprises et d’humour. Si Olive est passionnée de cuisine, Gaëtan son mari manie l’humour avec beaucoup de finesse et d’esprit. «Je fais ce qui me plaît, pas ce qu’on m’impose.» Le ton est donné, la liberté totale. Dès l’âge où il a su tenir un crayon dans la main, il s’est mis à dessiner. Une dizaine d’année plus tard, il terminait sa première toile, naturellement.
Mais l’imagination de Gaëtan n’a pas de limite, alors il ne peut pas se borner à un domaine. «Pendant longtemps j’ai fait des sculptures en soudures avec de la récupération de fer rouillé. Maintenant je suis dans le land art*: je fais sécher le bois d’une manière agréable.» Car son but est de rester en accord avec la nature qui lui offre d’ailleurs toutes les possibilités de s’exprimer. Dans le jardin on se balade au milieu des tours de bois, on visite la «chapelle Sixtine de Cro Magnon», on fait un détour par la «cathédrale improbable» avant d’aller admirer la superbe vue sur la Montagne Noire depuis ce refuge et de redescendre pour tomber sur les bandes dessinées peintes sur les murs de la maison.
C’est notamment par ce biais que Gaëtan laisse libre cours à son humour. Il est de bon ton avant d’entrer dans la maison de saluer ces drôles de personnages aux cheveux en serpillères, installés près du «château flore», sans oublier de jeter un coup d’oeil à l’oeuvre consacrée aux saints: Saint Doux, Saint Glé, Saint Ethique.
Humour décapant
Gaëtan détourne les publicités pharmaceutiques, donne vie à des miroirs, peint sur des cageots… «Tout ce que je récupère, je l’utilise.» En attendant, le matériel est stocké dans son atelier. Quoique chaque endroit de la maison est un peu son atelier. «Je me définis comme un humoriste médiéval. Je travaille sur le médiéval en critiquant notre société. Mon père voyageait beaucoup, il nous faisait visiter des châteaux, des églises, cela m’a profondément marqué.» Gaëtan construisait lui-même des châteaux forts quand ses enfants étaient petits. D’ailleurs leurs prénoms, ainsi que ceux de leurs enfants, s’entre croisent dans le jardin, sur un mot croisé géant. A côté, une toile vieillit dehors depuis 46 ans… «J’aime laisser les tours s’abîmer.» Partout de petits personnages se cachent, surgissent ici ou là: un hachoir pour myopes, un hi-bout sur le feu, la tête de Louis XVI qui tire la langue à ses bourreaux… et des hommages éparpillés.
On pourrait passer des heures à visiter, Gaëtan à guider. Il prend plaisir à montrer ce qu’il élabore, à partager. Il s’amuse, rit beaucoup. Il travaille aussi le cuir: sacs, couvertures de livres géants, nappes… Il fabrique également sa propre encre, réalise des collages. L’antre de Gaëtan et Olive ressemble à un petit musée rempli de trésors que l’on n’aurait pas peur de toucher, de déplacer, de soulever et surtout dont on a envie de connaitre tous les secrets…
* tendance de l’art contemporain utilisant le cadre et les matériaux de la nature.
Julie Bar
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4-Article de “La Dépêche” publié le 02/12/2009
Castres.
Gaëtan Saux, un artiste médiéval
« Velouté de petites constructions monté en flèche, brochettes de gueux à la sauce Gargantua, coulis de peintures à l’huile et autres acryliques à la romane, le tout saupoudré d’humour… », voici en résumé le « Menu Gaëtan Saux » présenté par Christophe Mas, professeur d’arts plastiques et « cheville ouvrière des manifestations culturelles », (confiait Younes Belarbi principal du collège Jean Jaurès), pour évoquer l’actuelle exposition de l’espace culturel de l’établissement. Une présentation originale ; clin d’œil au passé de chef cuistot de Gaëtan Saux, qui est tombé tout petit dans la marmite du moyen âge. « Destinée à sensibiliser les jeunes collégiens à l’art sous toutes ces formes », ajoutait le principal, cette exposition de peinture et sculpture, originale, ludique et poétique devrait sans nul doute parler aux adolescents. Lors du vernissage, quelques élèves de la classe préparatoire de l’école Municipal des Beaux-Arts de Bruiguiboul promenaient un regard amusé sur la collection de l’artiste tarnais, tandis que Michèle Galissard, élue, soulignait « toute la créativité de Gaëtan Saux » et « félicitait l’esprit de récupération », dans lequel est réalisé ce travail.
Mireille Moley
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5-Article de “La Dépêche” publié le 24/03/2021
Mazamet.
Gaëtan Saux : portrait d’un « homme libre » sur le Causse
« Un Homme libre » : c’est ainsi que se définit Gaétan Saux qui réside quelque part sur le Causse de Caucalières. Il est bien connu par les plus anciens Mazamétains. Il fut d’abord fils et petit fils de brasseur du côté de l’avenue de La Chevalière. Après quelques escapades et une formation à l’Ecole Hôtelière de Toulouse, il ouvre sur le causse de Caucalières le restaurant « Le vieux Lardicou ».
« Toute ma cuisine était atypique, je faisais ce que les autres ne faisaient pas. Je faisais des tas de trucs bizarres… mais bon, il y avait du monde tout le temps ». Il y avait tellement de monde que le week-end les gens étaient installés dans la salle à manger et le salon familiaux, chaleureux et… atypiques.
Un artiste « touche à tout » !
« C’était tout simple, mais toujours bon et copieux. Je faisais beaucoup de grillades qui avaient du goût, sur du feu de bois de hêtre ou de chêne. J’avais quelques spécialités comme le chèvre au bacon grillé. L’éleveur de chèvres, je lui ai pris quelques milliers de fromages, il est devenu mon ami ». Cet artiste « touche à tout », aujourd’hui retraité, écrit, imagine, crée. Ses œuvres, elles sont dans son jardin, sur les murs de sa maison à l’intérieur et à l’extérieur, dans ses armoires… « Je produis tout le temps, tous les jours mais c’est pour moi, pour les miens. Je suis un homme libre… enfin j’essaie de l’être. Je m’efforce d’éradiquer tout ce qui est superflu. Le matin, j’écris ou j’étudie des poèmes que je me récite le soir pour m’endormir. J’ai écrit près de 900 petits poèmes très courts et réalisé plusieurs dizaines de BD qui dorment dans une armoire ».
Sa maison, son jardin ressemblent à un musée. Il peint sur les murs, sur des bouts de bois ou des cartons de récupération, il soude des ferrailles récupérées pour réaliser ses créations. « Je ne prévois jamais rien… je fais ». Gaétan joue beaucoup, avec les mots, avec les matériaux qu’il récupère, avec son imagination sans limites. Tout ce qu’il crée est atypique, décalé. Son humour tour à tour tendre, subtil, parfois un peu moqueur s’exprime dans toutes ses créations.
Avec ses « œuvres », Gaëtan imagine un autre monde, tendre, joyeux, atypique créatif et toujours bienveillant…





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